Résumé
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Le midazolam est le principal agent utilisé dans les sédations en soins palliatifs. Mais dans 13 à 17 % des cas, le résultat est considéré comme non satisfaisant et un relais avec un autre agent s’impose. Outre le midazolam, les recommandations internationales et françaises mentionnent comme agents de sédation possibles d’autres benzodiazépines, les neuroleptiques, les barbituriques, le propofol, la kétamine, le gamma-OH et depuis peu la dexmédétomidine. Il s’agit plutôt d’un consensus d’experts que de médecine fondée sur des preuves. Le but de cette mise au point est d’exposer les raisons de l’inefficacité du midazolam, de souligner l’impératif d’une réelle évaluation clinique de la sédation, de faire le point sur l’utilisation éventuelle des différents agents sédatifs envisageables comme alternatives thérapeutiques au vu d’une double expérience d’anesthésistes–réanimateurs et de médecins de soins palliatifs et de présenter les protocoles utilisés à Limoges dans ces situations.
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